vampire_academy-2copyright: Metropolitan Film Export

Le 5 mars sortait en salle l’adaptation cinématographique Vampire Academy tirée du livre homonyme de Richelle Mead paru en 2010 chez Castelmore. La série de best-sellers, écoulée à plus de 5 millions d’exemplaires, raconte l’histoire de deux jeunesse filles : Rose Hathaway, une Dhampir, qui doit protéger sa meilleure amie, Lissa Dragomir, une princesse vampire, de la menace des Strigoï, des vampires encore plus puissant. Elles vivent à la Vampire Academy, une école qui enseigne la magie aux vampires (un genre de Poudlard dans Harry Potter).

Etant fan de livres et de films de vampires, et bien que le livre ne m’aie pas tenté à la base (d’habitude, je lis le livre avant le film), j’ai quand même voulu aller voir le film pour me faire mon idée, malgré une bande-annonce, il faut le dire, pas attirante… A ma grande surprise le film n’était pas trop mal: humour, certains clichés sur les vampires inexistants, … Mais, le doublage français était une horreur et les niaiseries s’accumulaient. Néanmoins, le film m’a donné envie de lire le livre pour connaître la suite de cette saga.

En faisant mon mémoire sur l’impact des adaptations cinématographiques sur le livre jeunesse, j’ai pu interroger des ados sur leur lecture et sur leur choix de lecture. J’ai remarqué que certains s’étaient mis à lire un livre ou une saga car ils avaient été voir le film et qu’ils avaient eu envie de lire le livre. On peut alors remarqué que le film, pour un non-lecteur à un impact sur ces choix de lecture.

J’ai pu constater que pour ce film, cela avait été aussi mon cas. Le livre ne m’ayant pas tenté avant, le fait de le « voir » au cinéma m’a donné l’envie de le lire. J’ai changé d’avis, chose que je n’aurais pas fait si je n’avais pas vu le film.

On peut aussi remarquer, que les livres (best-sellers ou non) adaptés au cinéma relancent leurs ventes. En effet, durant mon stage chez Cultura (au moment de la sortie d’Hunger Games 2 et de La Cité des ténèbres, j’ai pu voir qu’au moment de la sortie de certaines saga au cinéma, ces sagas littéraires se plaçaient dans les meilleures ventes magasins. Les ventes sont alors relancées au moment de la sortie filmique, même si le film est un échec au box-office.

Néanmoins, on remarque que la mode du moment compte au moment de la sortie du film. En effet, la saga Twilight s’est essoufflée et a fait place aux dystopies et au retour de la Science-fiction. les vampires ne sont plus d’actualité et une série littéraire ayant eu un succès, comme Vampire Academy, ne se démarque pas au cinéma si cette mode n’existe plus …